Ozon, magicien d'Oz, Love et Secrets de Jarecki
Une nouvelle amie..de OZON, comme OZ....
Un film qui pense l’acteur et la réalité. Qui est réel ? Le film ou la vraie vie ? Comment distinguer réel et fiction ? Y-a-t-il séparation entre réel et cinéma ?
A quel genre appartient-il ? (au-delà du thème du genre, polémique autour de la question de l’homosexualité ou de la transsexualité, ce film interroge la classification par genre du cinéma ). De même que le sexe n’appartient à aucun genre, le cinéma aborde ici aussi la question du genre, en en montrant l’infondé..
Tout commence par une histoire d’amitié entre deux fillettes. Genre « film d’initiation », film pour enfant, qui très vite est traversé par des bouleversements du genre ( bouleverser, renverser, pervers….une thématique du renversement-perversion qui parcourt tout le film.) Le personnage de la mariée enterrée bouscule le film tragique : le genre de l’enterrement funèbre est perturbé. Reprise du film Trois mariages et un enterrement ? On ne sait trop si c’est du comique ou du tragique. De même le personnage de David est-il « pervers » selon Claire. Il est travesti mais aime les femmes ; il porte en lui la dérision de son propre personnage. C’est à la fin du film l’épouvantail du Magicien d’Oz… Même fin du film
Le film est un « remake » du Magicien d’Oz, une quête.
Les personnages sont pris au piège de la fiction : où commence-t-elle ? où s’arrête-t-elle ?
David triche avec le réel, mais il est plus présent que son modèle (Claire) qui meurt au début du film.
Quand on veut imiter le réel, cela donne des épouvantails, mais peu à peu ce personnage s’emplit, on s’attache à lui, on perd de vue qu’il n’est qu’un personnage, qu’une mimique…le réel cinématographique advient.
Ce n’est pas tant un film sur le travestissement que sur le réel » au cinéma.
Cinéma « conte de fée », même lorsque l’histoire est tragique. C’est par des effets que le cinéma produit des sentiments…c’est cela sa magie et sa force…car très vite on oublie les effets, les artifices…
Deux personnages sont les doubles de Claire : la chambre obscure…l’envers de la clarté, mais ce qui la révèle…
Le cinéma est la révélation du réel, au même titre que le travesti révèle la féminité de la femme…à la limite de la schizophrénie
Maryse Emel
FILM
-
LA CRITIQUE TV DE TELERAMA DU 20/12/2014
| Genre : thriller familial.
Que faisait Ryan Gosling avant de rouler des mécaniques dans Drive ? Et Kirsten Dunst, avant de devenir l'âme errante de Melancholia ? Ils jouaient dans ce film resté inédit en salles. Derrière la caméra, il y a Andrew Jarecki, l'auteur de Capturing the Friedmans, documentaire époustouflant sur une famille américaine passée de la respectabilité à l'horreur, avec l'arrestation du père et du fils aîné pour viols sur des garçons mineurs. Dans Love & secrets, il s'intéresse à une autre histoire vraie de famille déchue : le clan Durst (dans le film, Marks), magnats new-yorkais de l'immobilier.
Après avoir vu sa mère se suicider quand il avait 7 ans, le fils aîné, Robert, développe une schizophrénie, qui semble se dissiper lorsque, dans les années 1980, il épouse une jeune étudiante. Sauf qu'elle sera bientôt portée disparue... Son assassinat par Robert Durst n'a jamais pu être prouvé, ni son corps retrouvé. En brebis égarée chez les loups, Kirsten Dunst trouve un de ses rôles les plus forts, et Ryan Gosling est saisissant en mari idéal puis infernal et dangereux. Notamment quand il joue Robert Durst travesti en femme pour échapper à la police... — Frédéric Strauss
En savoir plus sur http://television.telerama.fr/tele/films/love-secrets,35118075,critique.php#CjiJUwgbXzumwEjZ.99
C'est d'abord un film sur la schizophrénie.
Le double.
Dans ce film les personnages sont disposés par couples : couples qui se renvoient l'un l'autre dans un jeu de reflet (jeux d'opposition, d'identité...).
Les deux personnages de Déborah et David, se rejoignent au final par un jeu de perruques blondes. Référence à Psychose : à tout moment on s'attend à voir David jouer à être sa propre mère. On pense aussi aux femmes blondes de Hitckock qui ne cessent de se retourner en leur contraire.
Le film devient à son tour schizophrène, en s'inversant en violence contrastant avec la douceur du début.
schizophrénie essentielle de l'acteur, orchestrée par le metteur en scène, ici par un père sans état d'âme.
Et le juge? L'oeil d'un public qui cherche à comprendre pris au piège d'un récit qu'il ne contrôle pas et sur lequel il lui faudra prendre position...
UN film sur un film...La schhizophrénie à l'oeuvre
Analyses à venir
-
1
M le maudit (1931)M
Film de Fritz Lang avec Peter Lorre, Otto Wernicke, Gustaf Gründgens
Séances de cinéma (2 salles)Commenter -
2
Psychose (1960)Psycho
Film de Alfred Hitchcock avec Anthony Perkins, Janet Leigh, John Gavin
Commenter -
3
L'Étrangleur de Boston (1968)The Boston Strangler
Film de Richard Fleischer avec Tony Curtis, Henry Fonda, George Kennedy
Commenter -
4
Persona (1966)Film de Ingmar Bergman avec Bibi Andersson, Liv Ullmann, Gunnar Björnstrand
Séances de cinéma (1 salle)Commenter -
5
Docteur Jekyll et M. Hyde (1941)Dr. Jekyll and Mr. Hyde
Film de Victor Fleming avec Spencer Tracy, Ingrid Bergman, Lana Turner
Commenter -
6
À travers le miroir (1961)Såsom i en spegel
Film de Ingmar Bergman avec Harriet Andersson, Gunnar Björnstrand, Max von Sydow
Commenter -
7
Taxi Driver (1976)Film de Martin Scorsese avec Robert De Niro, Jodie Foster, Harvey Keitel
Commenter -
8
Donnie Darko (2001)Film de Richard Kelly avec Jake Gyllenhaal, Holmes Osborne, Maggie Gyllenhaal
Commenter -
9
Pulsions (1980)Dressed to Kill
Film de Brian De Palma avec Michael Caine, Angie Dickinson, Nancy Allen
Commenter -
10

The Lord of the Rings : The Two Towers
Film de Peter Jackson avec Elijah Wood, Sean Astin, Viggo Mortensen
Commenter · Lire la critique de Torpenn -
11
Fight Club (1999)Film de David Fincher avec Edward Norton, Brad Pitt, Helena Bonham Carter
Commenter -
12
Un homme d'exception (2001)A Beautiful Mind
Film de Ron Howard avec Russell Crowe, Ed Harris, Jennifer Connelly
Commenter · Lire la critique de Torpenn -
13
Be Bad ! (2009)Youth in Revolt
Film de Miguel Arteta avec Michael Cera, Portia Doubleday, Jean Smart
Commenter · Lire la critique de Torpenn -
14

-
15

/image%2F0559044%2F20141227%2Fob_639eac_19052407.jpg)
/image%2F0559044%2F20141227%2Fob_c3526c_affiche-magicien-d-oz.jpg)